One is straight away struck by a paucity of words availed to expound this chanced-upon poiesis born in crevasses of cultural hybridity and nourished in the no man's lands of ascetic transmutation

Laubies on Nuagiste procedure

When a Chinese painter of the ancient high period began to paint, he first burned incense and gathered his thoughts in the calm of silence, concentrated his mind and meditated. He let life's annoyances slowly fade. His spirit free, he created space and communicated with the vital force that impels the universe. In harmony with Nature, it was She who guided his brush... This is how I meditate and paint myself, in India and the Sunda Islands, in the nature that I love, tropical and dense, or in the pure luminosity of the desert.

Quand un peintre chinois des Hautes-Epoques se mettait à peindre, il brûlait de l'encens, se recueillait dans le calme et le silence, concentrait son esprit et méditait. Il laissait les ennuis et le sordide quotidien s'évanouir peu à peu. Son esprit libéré, il faisait le vide en lui et communiait ainsi avec l'élan vital qui meut l'univers. Alors, en harmonie avec la Nature, c'est Elle qui guidait son pinceau... C'est ainsi que je médite et peins moi-même, dans les Indes, les îles de la Sonde, dans la nature que j'aime tropicale et dense ou dans la pure lumière du désert.
 
Rene Laubies, Portraits et Aphorismes, (from the forward) 2001. 

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